Petit cousin de Camille et de Paul Claudel, François Didier-Claudel est un véritable artiste.

Lorsqu’un ami d’enfance lui confie la restauration du poêle d’un habitant d’Epinal et que celle-ci est tellement spectaculaire que le client ne reconnaît plus son poêle.

François devient restaurateur et créateur de poêles en Faïence, activité que son grand-père exerçait occasionnellement.

UNE RÉPUTATION GRANDISSANTE

Le bouche à oreille va aider François Didier-Claudel à se faire une certaine réputation. Ainsi, dans sa ferme-atelier, le nombre de poêles en faïence nécessitant une cure de jeunesse augmente rapidement.

Parmi ses premiers clients, plusieurs châtelains comme la Comtesse de Saint-Seine à Dijon et le Comte de Mitry en Meurthe-et-Moselle, mais aussi les faïencerie Saint-Clément à Luneville font appel à ses compétences.

NAISSANCE DE LA LÉGENDE

La suite de l’histoire à un petit côté « success story » : François Didier-Claudel parcourt foires et salons avec une réussite très raisonnable, puis un jour, lors de la course de côte d’Evaux-et-Ménil, il sort ses poêles sur le parcours. Remarqué alors par une journaliste, un article lui est consacré, puis c’est le tour des télés, la légende est née.

RESTAURATION RESPECTUEUSE

En appui à son travail de restauration, François possède une exceptionnelle documentation où les ouvrages d’art et de collections côtoient de vieux catalogues et publicité, où les modèles disparus et oubliés réapparaissent entre les lignes et les gravures.
Récemment un nouveau trésor à rejoint cette magnifique documentation : un catalogue de 1913 où les palettes de teintes des poêles sont décortiquées, et où l’on redécouvre la célèbre série Stanislas.